La 7ème édition du festival « Jazz sous l’Arganier » se poursuit à Dar Souiri dans la Cité des Alizés, dans une ambiance conviviale, avec une programmation alléchante mettant en vedette le quartet « WHY NOT » et l’artiste Othman El Kheloufi.
Ainsi, la troupe « WHY NOT » a ouvert le bal lors de cette deuxième soirée, invitant l’assistance à un périple à travers les deux Amériques et explorant les créations des musiciens qui ont laissé leur empreinte dans l’histoire du jazz et de la bossa nova au cours de la seconde moitié du vingtième siècle.
Les festivaliers ont eu l’occasion de revivre l’époque où des artistes visionnaires ont repoussé les frontières du jazz et de la bossa nova, créant des œuvres intemporelles qui continuent d’influencer et d’inspirer les générations actuelles.
Le quartet a transporté l’assistance dans un voyage musical empreint de nostalgie, d’innovation et de virtuosité célébrant la richesse culturelle des Amériques à travers les mélodies qui ont façonné l’âme de ces deux genres emblématiques.
Par la suite, c’était au tour de Othman El Kheloufi de présenter sa nouvelle création « Mazmout », en partenariat avec l’Institut Français d’Essaouira.
Accompagné de trois musiciens talentueux, l’artiste a gratifié le public d’une fusion de sonorités traditionnelles avec le jazz et la musique électronique, explorant des thèmes sociaux.
Cette performance unique a offert une expérience artistique captivante, mettant en relief la richesse culturelle du jazz nord-africain au sein du festival.
Dans une déclaration à la MAP, Ahmed Harrouz, membre de l’Association Essaouira-Mogador, a souligné que la programmation de cette deuxième journée met en relief l’expression profonde de ce festival, avec au menu des performances mettant en exergue la nouvelle expression du jazz par des artistes marocains qui ramènent l’africanité de ce genre musical et donne de leur pouvoir artistique pour mieux montrer la sensibilité marocaine dans l’expression artistique et musicale.
De son côté, Abdelkarim Amalay du groupe « Why Not », a précisé que le groupe, fondé en 2009, avait pris part à la première édition de ce festival en 2015, mettant en avant l’interaction et la relation profonde entre la musique marocaine et les différents styles et genres musicaux mondiaux.
Il a également souligné que ce genre de manifestation culturelle traduit l’ouverture du Royaume sur les différentes cultures, soulignant la sensibilité des Marocains aux différents rythmes et styles musicaux.
Pour sa part, Othmane El Kheloufi s’est félicité de cette initiative, relevant que leur performance lors de cette soirée consistait en une approche marocaine de ce genre musical, avec à la clé une fusion des sonorités traditionnelles, le jazz et la musique électronique.
A noter que les festivaliers ont rendez-vous, ce soir, avec le talentueux pianiste Zoubeir Frej, et le concert de clôture qui sera animé par le célèbre Majid Bekkas Quintet Afro Jazz.