Un mémorandum d’entente (MoU) a été paraphé par le Maroc et le Sénégal hier à Rabat. Son objectif: Renforcer les relations bilatérales dans plusieurs domaines, notamment le développement durable et la transition énergétique.
L’accord politique a été dévoilé hier à l’issue d’une réunion Rabat entre la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, et le ministre sénégalais de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom.
« Ce mémorandum d’entente porte essentiellement sur l’échange d’expériences, le transfert de savoirs, l’assistance technique ainsi que le développement de projets conjoints dans les différents domaines reconnus d’importance particulière pour les deux parties, notamment la gouvernance du développement durable, le changement climatique, la gestion durable des déchets ainsi que le développement de l’économie circulaire », nous indique-t-on du côté du MTEDD.
Notant qu’il s’inscrit également dans le cadre de la concertation et de la coordination continues entre le Royaume du Maroc et la République du Sénégal, la même source estime que cet accord permettra aussi de donner une nouvelle impulsion aux projets stratégiques de coopération dans les domaines de l’environnement et de la transition écologique.
A cette occasion, Leila Benali a déclaré que ce partenariat incarne les relations solides unissant les deux pays frères, le Maroc et le Sénégal, ajoutant que le mémorandum porte notamment sur la gouvernance environnementale et l’économie circulaire.
« Il s’agit d’une étape importante dans le renforcement de la coopération entre les deux pays, déjà liés par plusieurs conventions de partenariat, contribuant à élargir ce partenariat aux domaines stratégiques du développement durable et de la transition énergétique », se réjouit-elle.
De son côté, le ministre sénégalais n’a pas manqué de mettre en exergue les relations fraternels et séculaires unissant le Maroc et le Sénégal avant d’affirmer que l’accord signé dans les domaines de la transition énergétique et du développement durable permettra aux deux parties de travailler sur plusieurs aspects liés notamment à la gouvernance environnementale, à la lutte contre le changement climatique et à la préservation de la biodiversité.
A cet égard, il a précisé qu’un plan d’actions conjoint découlera de cette signature pour la réalisation de tous les points de l’accord, notant que les deux pays continuerons à travailler ensemble pour une coopération dans le cadre des négociations sur l’environnement à l’échelle internationale.