Le procès va bientôt s’ouvrir des sept personnes qui ont été présentées, fin août, devant la Chambre criminelle près la Cour d’appel de Rabat pour leur implication présumée dans un réseau de trafic de jeunes marocaines vers la Turquie.
Plusieurs sources ont rapporté à notre confrère arabophone le quotidien Al Akhbar, que sept mis en cause ont été déférés devant un juge d’instruction, et ce pour la première fois en fin août.
« En détention à la prison d’El Arjate, depuis leur arrestation en début d’année par les autorités marocaines et en coordination avec Interpol, les sept prévenus, qui sont quatre Turcs et trois Marocains, dont une femme trentenaire, ont été soumis à un long interrogatoire », lit-on sur le journal.
Et de poursuivre : « Une femme, à l’origine de cette procédure judiciaire était présente lors de l’interrogatoire. Cette plaignante s’est aussi constituée partie civile et a demandé à ce qu’on poursuive les sept suspects pour « traite d’êtres humains, enlèvements, séquestrations, violences et torture » ».
La même source précise qu’une confrontation a également eu lieu entre d’autres victimes du réseau criminel et les sept accusés qui sont apparemment tous membres de ce réseau et sont aussi spécialisés dans un trafic de jeunes filles marocaines vers la Turquie.
Et de souligner que le procureur général du Roi en charge de cette affaire et le juge d’instruction ont pris la décision, après avoir entendu toutes les parties prenantes, de poursuivre en état de détention les sept individus, ajoutant qu’à la demande de la défense, le procès va s’ouvrir la fin de ce mois de septembre.