Le carnaval Sao Paulo a généré des retombées économiques dépassant 580 millions de dollars cette année, attirant 16,5 millions de participants et créant 50.000 emplois directs et indirects, selon les chiffres officiels dévoilés récemment par la mairie.
Si le carnaval de Rio de Janeiro demeure le plus célèbre au monde, celui de Sao Paulo ne cesse de gagner en envergure, reflétant la rivalité historique entre les deux plus grandes villes du Brésil. D’un côté, Sao Paulo, géant économique d’Amérique latine ; de l’autre, Rio, ancienne capitale au charme balnéaire et vitrine touristique.
Sur le terrain, la métropole pauliste a marqué des points cette année. Avec 767 « blocos » – ces cortèges musicaux qui envahissent les rues –, Sao Paulo a surpassé Rio, qui en comptait 482.
Le carnaval de rue y a également connu une affluence record, avec une hausse de 73,7 % du nombre de touristes, selon SPTuris, l’entreprise publique en charge de l’organisation.
Au-delà de l’effervescence, la mairie a mis en avant récemment les résultats positifs en matière de sécurité, de propreté et de transports. Quelque 645.000 tonnes de déchets ont été collectées, dont 140.000 recyclées, avec un nettoyage en moyenne 40 minutes après le passage des blocs.
Sur le plan des transports, 35 millions de trajets en bus municipaux ont été comptabilisés, dont 20,8 millions durant les cinq jours de festivités. Le Sambodrome de Anhembi, qui a accueilli 220.000 spectateurs, a bénéficié de lignes spéciales, transportant 55.000 usagers en bus. Le service Atende+, dédié aux personnes en situation de handicap, a permis à 2.367 passagers d’assister aux défilés.
Côté sécurité, 65 personnes ont été prises en charge après des signalements d’agression lors du carnaval Sao Paulo, tandis que 41 disparus ont été retrouvés grâce aux campagnes de recherche.