Le patron de City Club a été arrêté samedi 12 octobre dans un grand hôtel à Casablanca. Jonathan Harroch est ainsi sous enquête de la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ). Placé en garde en vue depuis lors, il attend sa comparution, ce lundi 14 octobre, devant le ministère public compétent.
Jonathan Harroch, le patron de Nation Sportive (dont les salles de sport City Club) file du mauvais coton au Maroc. Faisant l’objet d’un mandat d’arrêt national, il a été appréhendé samedi dernier par la police dans un hôtel de luxe dans la capitale économique. Aujourd’hui, le 14 octobre 2024, il devra comparaître devant le Parquet pour répondre à plusieurs accusations du genre «émission de chèques sans provision», «trafic d’êtres humains» et «trafic de drogue».
Cet homme d’affaires, qui a soufflé la 10e bougie de l’existence de son business sportif au Maroc en 2023, serait vraiment dans la mouise d’après notre confrère le canardliberé qui a écrit dans son édition d’hier dimanche 13 octobre : « Ce franco-marocain de confession juive à la réputation sulfureuse a été interpellé samedi 12 octobre 2024 dans un hôtel casablancais en flagrant délit de détention de quelques grammes de cocaïne et de consommation de drogue en compagnie d’une kyrielle de filles de joie. Le 12 octobre coïncide avec la fête juive Yom Kippour et pendant qu’un groupe de la communauté israélite de Casablanca se livrait à un rituel religieux dans une salle du même hôtel, Jonathan Harroch a préféré, lui, s’isoler dans une suite pour s’adonner comme à son habitude au stupre et à la dope, selon une source proche du dossier… ».
Et au premier hebdomadaire satirique marocain en langue française de poursuivre : « L’un des sports favoris du mis en cause où il excelle particulièrement, ce sont les chèques sans provisions qu’il laisse là où il passe. Ce qui lui a valu d’être l’objet d’un mandat de recherche et d’être arrêté par la police.
Mauvais payeur invétéré qui sévissait comme bon lui semblait en se prévalant de relations solides dans l’establishment, il était récemment au centre d’un contentieux avec la CNSS qui a procédé à la saisie des comptes de son entreprise et à la mise en vente aux enchères du matériel de ses salles de sport pour défaut de paiement de la part patronale des cotisations. Il y a quelques mois, une influenceuse a accusé sur les réseaux sociaux Jonathan Harroch d’évasion fiscale, de harcèlement sexuel, de licenciement abusif et de non-versement des salaires pour ses employés. Est-ce la fin de l’impunité pour celui qui muscle son business en recourant à des méthodes troublantes ? ».
Mauvais payeur invétéré qui sévissait comme bon lui semblait en se prévalant de relations solides dans l’establishment, il était récemment au centre d’un contentieux avec la CNSS qui a procédé à la saisie des comptes de son entreprise et à la mise en vente aux enchères du matériel de ses salles de sport pour défaut de paiement de la part patronale des cotisations. Il y a quelques mois, une influenceuse a accusé sur les réseaux sociaux Jonathan Harroch d’évasion fiscale, de harcèlement sexuel, de licenciement abusif et de non-versement des salaires pour ses employés. Est-ce la fin de l’impunité pour celui qui muscle son business en recourant à des méthodes troublantes ? ».
Somme toute, Jonathan Harroch, cumulant différentes plaintes deçà-delà, ce qui lui vaut une mauvaise presse dans le Royaume, sera présenté aujourd’hui devant le parquet. Ce dernier décidera donc de sa remise en liberté ou de la prolongation de sa détention provisoire. Wait and see.