Ebrahim Raïssi, le président iranien ainsi que son ministre des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, ont été tués dans un crash d’hélicoptère, près de la frontière avec l’Azerbaïdjan.
Ce lundi 20 mai 2024 en matinée, le décès du président Ebrahim Raïssi et du ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian a été officiellement annoncée par le biais des médias iraniens qui ont indiqué que leur mort est survenu suite à un crash d’hélicoptère dans le nord-ouest de l’Iran.
Selon la même source, les corps des deux victimes ont été récupérés, ce matin, par les secours et étaient en cours de transfert vers Tabriz, la grande ville du nord-ouest, notant que le gouvernement iranien a assuré dans un communiqué que le décès du président de 63 ans, élu en 2021 n’allait pas entraîner «la moindre perturbation dans l’administration» du pays.
Et d’ajouter : « La Constitution iranienne prévoit une élection présidentielle dans les 50 jours ».
Par ailleurs, plusieurs médias iraniens soulignent que l’annonce de la mort de celui qui avait le titre d’ayatollah et qui se démarquait avec son turban noir et son long manteau de religieux, ouvre une période d’incertitude politique en Iran. L’Iran qui est un acteur majeur au Moyen-Orient, cette région secouée par la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas.
Et de préciser : » La Constitution prévoit qu’Ebrahim Raïssi, qui présidait la République islamique, soit remplacé, en cas de décès, par le premier vice-président, Mohammad Mokhber, avant l’organisation d’une élection présidentielle dans les 50 jours ».
Rappelons, en outre, que Raïssi, considéré comme un ultraconservateur, avait été élu le 18 juin 2021 dès le premier tour d’un scrutin marqué par une abstention record pour une présidentielle et l’absence de concurrents de poids ». Il avait succédé au modéré Hassan Rohani, qui l’avait battu à la présidentielle de 2017, et il était soutenu par la principale autorité de la République islamique, l’ayatollah Ali Khamenei.