Le mardi 16 avril 2024 restera à jamais graver dans les mémoires des résidants des Émirats arabes unis et plusieurs pays du Golfe persique comme étant une journée noire et pour le moins « diurétique »…
De graves inondations, provoquées par les pluies torrentielles qualifiées d' »historiques » du mardi dernier, ont lieu aux EAU et dans certains pays et ont semé un très fort vent de panique chez les habitants.
« Un désert inondé. Mardi 16 avril, les Émirats arabes unis ont été touchés par des pluies inédites, l’équivalent de deux années de précipitations sont tombées en quelques heures sur l’émirat. Les infrastructures ont rapidement été touchées et les villes inondées, y compris la luxueuse ville de Dubaï,, écrit-on sur bfmtv.com qui a également publié un cliché capturé le 17 avril par le satellite Sentinel 2 de l’agence européenne Copernicus, montrant des flaques gigantesques, d’immenses lacs éphémères de plusieurs kilomètres, voire plus d’une dizaine de kilomètres de long pour certains.
« Selon l’agence de presse officielle WAM, le président Mohammed ben Zayed al-Nahyane a ordonné, dans une intervention télévisée aux autorités d’examiner rapidement l’état des infrastructures à travers le pays et de limiter les dégâts causés », rapporte la même source, notant que mercredi, certaines habitations étaient toujours privées de courant, tandis que des voitures abandonnées continuaient de flotter dans certains quartiers toujours envahis d’eau.
Et de préciser : « Les écoles, fermées pendant toute la semaine, pourraient à nouveau accueillir des enfants en début de semaine prochaine. Le retour à la normale s’annonce plus compliqué pour l’aéroport de Dubaï. Pas moins de 1.244 vols ont été annulés et 41 détournés ces derniers jours. Des milliers de passagers restent coincés dans les allées bondées des bâtiments »,
Cité par 20minutes.fr, Olivier Boucher explique que les fortes pluies sont dues à « un système météorologique sans doute assez inhabituel, mais pas impossible », avec « sans doute un lien avec le réchauffement climatique, qui augmente la probabilité que ce genre d’événement arrive, mais il faudrait une étude pour le confirmer ».
Enfin, Dubaï, très urbanisée, a sans doute « un drainage du système d’évacuation des eaux pluviales insuffisant, qui n’a pas été pensé pour de grosses quantités d’eau », ajoute le climatologue.
Dans futura-sciences.com, l’on évoque, de son côté, que si certains pointent du doigt l’influence du changement climatique, d’autres soulèvent la question de l’ensemencement des nuages causé par une erreur tout à fait humaine.