Redonner la vue à un singe grâce à une greffe de cellules souches humaines sur sa rétine est un réel miracle. Considéré comme tel par le média spécialisé Futurism, ce dernier raconte la dernière prouesse réalisée par une équipe de chercheurs japonais.
Grande et excellente nouvelle pour les séniors du monde entier qui perdent de leur vision petit à petit avec l’âge. Le média Futurism, basé à New York, vient de publier un article époustouflant sur une étude dirigée par des chercheurs japonais qui ont réalisé avec brio une greffe de cellules souches humaines sur la rétine d’un singe quasi-aveugle, lui faisant ainsi recouvrer la vue.
Dans l’étude publiée, courant octobre, par le magazine Stem Cell Reports, il est précisé que l’équipe de scientifiques, menée par Michiko Mandai à l’hôpital ophtalmologique de la ville de Kobe au Japon, s’est attelée à réparer ce qu’on appelle un trou maculaire. Traduction pour les néophytes, il s’agit d’une affection oculaire associée au vieillissement.
« En vieillissant, le corps vitré (la substance transparente, gélatineuse qui remplit la cavité oculaire en arrière du cristallin en maintenant leur forme arrondie) se rétrécit au-delà de la rétine, ce qui provoque parfois une déchirure de la macula », expliquent ces experts, notant que ces lésions engendrent des conséquences graves, car la macula se situe au centre de la rétine et constitue la partie la plus active de l’œil, responsable de la vision centrale et du traitement de la lumière.
Remédier au problème de vue des séniors est chose possible
Et de faire savoir que les trous maculaires provoquent une vision floue et déclinante au fil du temps, ajoutant que l’implantation de nouvelles cellules souches peut constituer le remède au problème.
Dans cette optique, ces chercheurs nippons, qui ont pensé utiliser des nouvelles cellules plutôt que de prélever des cellules déjà existantes dans l’œil, révèlent qu’une couche de cellules rétiniennes dérivées d’un embryon humain a été cultivée avant d’être transplantée dans la rétine droite du singe.
Résultat des courses, le primate a pu, six mois après la greffe, fixer 11 à 26 % des points présentés contre seulement 1,5 % avant l’opération. La chirurgie a, par conséquent, amélioré nettement la vision du singe. Au grand bonheur des séniors dont la vision réduit considérablement avec l’âge, l’espoir reste de mise grâce aux expériences à venir…


