La crainte d’une épidémie qui deviendrait pandémie comme le corona gagne les autorités sanitaires de plusieurs pays. Mais ce sont les dirigeants du monde entier qui devraient s’inquiéter du virus Nipah qui vient de resurgir en Inde. Les détails.
Moult chercheurs, considérés comme les meilleurs par leurs pairs, tirent la sonnette d’alarme, criant à l’apparition d’une nouvelle épidémie qui se transformerait en pandémie inéluctablement. D’après ces experts, le Covid-19 n’est pas vraiment derrière nous et l’on ne devrait pas crier victoire. Pas encore.
En effet, le décès d’un adolescent porteur du virus Nipah âgé de 14 ans, samedi dernier dans l’Etat du Kerala, suite à un arrêt cardiaque, a fait couler beaucoup d’encre. Et pas qu’en Inde.
A juste titre, puisque, selon les professionnels de santé, Il n’existe, pas à ce jour tout du moins, ni de vaccin de prévention contre cette infection, ni de traitement pour guérir cette zoonose qui se transmet par contamination des chauves-souris et des cochons mais est aussi qui est transmissible via l’humain ou encore par des aliments contaminés.
Depuis quelques jours, un vent de panique souffle sur l’Inde
C’est ainsi que les autorités sanitaires ont paniqué et isolé de suite la soixantaine de cas contacts avec le jeune homme. Identifiées comme de possibles sujets à haut risques de contamination, elles ont été conduites dans des établissements de santé, avait expliqué le ministre indien de la Santé.
Concernant l’OMS (Organisation mondiale de la Santé), elle évoque un temps d’incubation variant entre quatre et quatorze jours et des symptômes tels que la fièvre, les céphalées, les myalgies, les vomissements ou encore les maux de gorge…
L’Organisation liste du coup cette zoonose, qui a montré son nez pour la première fois vers la fin des années 1990 en Asie du Sud-Est, au même niveau que le Covid-19 et le virus Ebola, avec un taux de mortalité allant de 40% à 75% et prévient que le moyen le plus fiable d’identifier le virus reste le test PCR à détection d’anticorps spécifique.
En clair, il ne s’agit pas d’une psychose due au Corona mais, bel et bien, d’une menace réelle d’un agent pathogène prioritaire qui plane sur le monde entier. Traitons-la de la sorte et prenons-le au sérieux pour ne pas subir la même raclée du Coronavirus en 2020 parce qu’il nous avait pris de court.