Breaking News. D’après des sources bien informées, la grève des employés des Autoroutes du Maroc (ADM) a été suspendue pour l’instant. Des négociations seraient en cours entre la Direction de la Société ADM et le Syndicat national du personnel des centres d’exploitation des Autoroutes du Maroc pour savoir si le débrayage aura lieu à une autre date ou s’il a été finalement annulé.
A partir d’aujourd’hui vendredi 16 août, une grève de 72 heures, répartie en deux phases sur deux week-ends, était censée paralyser toutes les stations de péage du Royaume.
Plusieurs automobilistes confirment cependant que rien ne se passe au niveau des péages, ni grève, ni arrêt d’activités, ni disruption. Pour l’instant tout du moins.
Du côté de la société ADM, c’est silence radio puisque la direction reste injoignable et que rien n’est précisé officiellement sur son site internet.
Selon une source proche du dossier, « il a été décidé de ne pas entamer la grève pour le moment. Certes, si le Syndicat national du personnel des centres d’exploitation des Autoroutes du Maroc a publié sur le site de l’UMT et largement partagé le communiqué sur l’annonce de la grève, il n’en a rien fait au sujet d’un éventuel report ou suspension. On en saura plus très vite… ».
Et si l’on croit certains bruits de couloirs : « La décision de la grève aurait été déclenchée par une certaine forme d’insouciance de Mohammed Cherkaoui Eddeqaqi, le nouveau DG de l’ADM. Ce dernier serait parti en vacances juste après sa prise de fonctions en juin dernier, laissant ainsi derrière lui des revendications en suspens. La menace de grève serait la seule issue trouvée par les employés pour se faire entendre et le mois d’août, le mois le plus favorable aux vacances est la période où ADM enregistre plus de trafic au niveau des axes autoroutiers du Maroc … »
Quant à la question de la situation financière d’ADM, évoquée dans le cadre d’un rapport lié au projet de loi de finances 2024, et où il ressort que la société soit endettée jusqu’au cou avec près de 39,1 milliards de dirhams en 2022, des voix se sont élevées pour se demander avec appréhension comment une société qui fait de rentrées quotidiennes très conséquentes puisse atteindre des niveaux dangereux d’endettement ?! Et est-ce qu’au final les prix des péages seront revus à la hausse pour sauver la société au détriment des usagers de la route et de leur sécurité?
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Pour rappel, le syndicat national des employés des centres d’exploitation de la Société nationale des Autoroutes du Maroc avait annoncé dans une déclaration publiée le 31 juillet 2024, une série de grèves pour protester contre l’«injustice» et «les violations des droits syndicaux». Dans un communiqué sur le site de l’UMT, le syndicat affirme que les grèves seront organisées au niveau de toutes les stations de péage du vendredi 16 au dimanche 18 août et du vendredi 23 au dimanche 25 août, de 10h00 à 12h00 et de 19h00 à 21h00.
Toujours sur le site, le communiqué du syndicat annonce un sit-in prévu dans les centres d’exploitation pendant les jours de grève, appelant, dans la foulée, ADM à «mettre en œuvre des revendications du personnel pour éliminer l’injustice et les violations des droits syndicaux». Il dénonce notamment le refus du dialogue et la négligence des points soulevés par les professionnels du secteur et déplore la «violation du droit syndical» et la situation du secteur.
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